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Lili Bel

WANDA GREEN

“Citrus Sinensis et Societatem“
Installation in situ

Démarche utopique, ludique ou ironique ?

Wanda Green présente un univers singulier, qui mêle approche scientifique, naturaliste et une esthétique de l’investigation hybride.
Une serre, un oranger. Pour Wanda Green, ces éléments deviennent des objets de narration plaçant l’arbre au cœur de son projet. Elle s’approprie les stratégies d’ingénierie du vivant, les techniques de design industriel biomimétique et emprunte les chemins du paganisme pour élaborer un récit sensible.
L’oranger isolé dans son espace de verre tente de survivre. Des amis hybrides lui tiennent compagnie, des insectes-robot et des plantes-robot, mi-insectes ou mi-plantes et mi-électronique. C’est la métaphore, réduite à quelques mètres carrés, d’une société où les abeilles seraient remplacées par des robots pollinisateurs, un monde dont la biosphère est dégradée et la biodiversité menacée. C’est un paysage labpunk ambigu, un écosystème en tension dans lequel le mi-vivant est au service du vivant. La serre peut alors se voir comme un microcosme en autonomie expérimentale, une zone temporaire de survie.

A PROPOS

Wanda Green a(n)ime le travail en collectif. C’est un être complexe et multiple. Il lui arrive de s’effacer complètement au bénéfice de ses mois.
Wanda Green apprécie les continuums non intrusifs en expansion, sortes de non-lieux d’expérimentation artistique, curieusement créatifs et prolifiques.
Elle évolue au fil des projets, investissant différents lieux et domaines de travail. Sa pratique consiste à dresser des ponts entre des univers distincts : le matériel et le virtuel, l’abstrait et le concret, en s’appuyant sur des systèmes et des modèles pour former des œuvres à l’empreinte variable qui existent à la fois en tant que proposition et en tant que questionnement.

Elie Bolard,

Claire Bouffay

Valérie Morraja

Jean-Louis Paquelin


 


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