Cette installation in-situ est un jeu d’optique formel entre deux couleurs complémentaires qui se confondent dans une perspective de plans. 

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Une multitude de fils rouges et verts sont régulièrement suspendus dans l’espace et forment ainsi une peinture bichrome en 3 dimensions où chaque pan en verre du kiosque fait office de cadre. Cette mise en place filaire qui perturbe l’oeil dans son rapport à la profondeur est également dépendante des conditions météorologiques : un soleil éclatant qui fait ressortir les couleurs des fils ou la pluie battante dont les gouttes coulant le long des parois en verre viennent flouter ce paysage abstrait.

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Au centre, un oranger casse la régularité mathématique du réseau de fils. Ses branches se faufilent délicatement, sans les toucher, entre les lignes verticales. Cet agencement nous rappelle les grilles de ces peintres sur le motif et par cette référence fait perdre une dimension à l’oranger qui devient un objet plat.

Il s’agit donc d’une installation qui oscille entre les dimensions de la sculpture et de la peinture. La ligne droite est bien sûr l’élément graphique de ce projet dont la mise en place se déroule selon un processus de création répétitif : une corrélation entre le geste et l’oeuvre autour de l’idée d’accumulation.

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A propos de l'artiste

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Arthur Zerktouni, né en 1983 à Casablanca, est formé au Studio National du Fresnoy et au post-diplôme d'Art et Création Sonore de l'ENSA Bourges. Ses installations filaires qui côtoient l'in-situ ont été présentées à diverses reprises. On retrouve son travail lors des festivals Polare#5, CitySonic, E-Fest, lors du festival international de Carthage, des Nuits Blanches en Sorbonne, au Musée Balzac ou encore au Musée des Beaux Arts de Tours. Installé à Nantes, Arthur Zerktouni poursuit un travail pluridisciplinaire où se rencontrent installations, lumières et sons.